Les Data Facts au service de la Business Intelligence

L’Agence First Link utilise les Data Facts et leur analyse pour accompagner des organisations dans leurs décisions stratégiques. Quel doit être mon positionnement sur le marché ? quelle cible dois-je viser ? quel discours me permettra d’atteindre ces objectifs ? Voici une présentation de notre démarche, afin de saisir les enjeux que représente la Data Intelligence.

La Data, c’est quoi ?

Chez First Link, nous utilisons la Data comme ressource pour réaliser nos recommandations stratégiques.
Ce que l’on appelle Data (ou donnée), c’est le résultat d’un processus de transcription du monde réel sous forme de variables chiffrées ou textuelles . Ces variables, nous en côtoyons tous en permanence : heure, date, adresse, texte, fichiers multimédia. Pour chacune de nos études, nous récupérons une grande quantité de données sur le web. C’est ce que l’on appelle le Big Data.

Liste non exhaustive de données que nous utilisons.

Le premier travail de l’agence résulte donc dans la collecte des données. Bien qu’elles soient en libre accès sur le web, l’enjeu ici est double : réussir à récupérer un maximum de données qualifiées, tout en veillant à ce que celles-ci soient en pertinence avec le marché étudié.

Ainsi, pour réaliser cette tâche, l’Agence First Link a développé son propre Crawler. Il s’agit d’une technologie propriétaire qui nous permet d’éviter d’être dépendants des outils d’acteurs tierces. Posséder son propre outil, c’est l’assurance de maîtriser la donnée via une méthodologie. C’est aussi pouvoir faire du sur-mesure pour nos clients, tout en gardant la main sur l’innovation.

Après utilisation du Crawler, les données récupérées sont à l’état brut. Elles nécessitent alors d’être nettoyées, recodées, structurées puis analysées pour être exploitables.

Convertir la Data brute en Data Facts

« Les données n’existent pas indépendamment des idées, des instruments, des pratiques, des contextes et des connaissances utilisés pour les générer, les traiter et les analyser.»

Kitchin Rob (2014) The real-time city? Big data and smart urbanism. GeoJournal 79:1-14

Cependant, la Data brute récoltée par un Crawler n’est pas suffisante pour réaliser un travail pertinent. Ce qui alors nous intéresse pour accomplir nos missions auprès de nos clients, ce sont les “Data Facts”. Il s’agit des ​données factuelles et observables, qui servent à légitimer nos analyses et le travail des consultants​.

Elles sont la concrétisation d’un processus constitué de trois éléments : les Insights statistiques, la Visualisation et la Contextualisation.

Les Insights statistiques

Les insights, ce sont les indicateurs statistiques calculés à partir du nombre conséquent de données amassées. Grace à leur quantité, mais aussi à leur qualité, ces données sont représentatives des tendances d’un marché. Ainsi, en réalisant des tests statistiques, nous sommes à même de déceler des bonnes pratiques à adopter pour être en phase avec un marché. Ces bonnes pratiques peuvent prendre la forme de listes de vocabulaire stratégique. Ces listes sont à mobiliser par nos clients, pour se positionner sur les segments les plus engageants de leurs marchés.

Les Insights peuvent être décelés via des outils statistiques tels que le Pourcentage de l’Écart Maximum (PEM).


Cet outil permet de mettre en avant des liens entre des données pour déceler les bonnes pratiques. Dans cet exemple, nous avons ainsi étudié le lien entre le type de discours et l’engagement. Le PEM met alors en avant le fait que les Tweets sur le ton de l’exclamation sont les plus engageants. Nous préconisons donc à notre client d’employer un ton dynamique dans sa communication sur Twitter.

 La Visualisation de la data

Mettre en image la data, c’est donc permettre à toutes les parties prenantes d’un projet de se saisir des insights porteurs. Dans cette optique, nous travaillons les données pour les mettre en forme visuellement. Nous le faisons en amont pour déceler plus facilement les insights lors de l’analyse, ou pour vulgariser et légitimer nos résultats auprès de nos clients.

Chez First Link, nous utilisons différents outils et formats de datavisualisation pour imager nos données. La data peut être mise en forme de façon classique, via des tableaux, graphiques ou nuages de mots. Cependant, nous utilisons également des outils plus poussés qui permettent d’aller plus loin dans l’analyse.

L’Analyse Factorielle des Correspondances (AFC) : mélange entre traitement statistique et datavisualisation, l’AFC permet de mettre en avant des rapprochements entre les données pour déterminer des tendances. Son usage est alors particulièrement utile lors de l’étude des réseaux sociaux.

Sur cet exemple, l’AFC nous a permis de déterminer pour un client quelles sont les heures de publication les plus engageantes de son audience sur Twitter.
En étudiant les liens entre auteurs, engagement et horaires de publication, nous avons pu préconiser à notre client quand publier son contenu.
Dans le cadre de cette mission, la différence d’engagement selon l’heure de publication pouvait s’expliquer par le décalage horaire. En publiant l’après-midi en France, les publications touchaient plus facilement d’autres audiences, notamment américaines qui se connectent le matin.

La cartographie : graphes composés de nœuds reliés les uns aux autres, les cartographies permettent aux consultants de déceler les acteurs, communautés et discours qui façonnent un marché sur le web. Son usage est précieux lors d’audits d’étude de marché, qui aboutissent sur des préconisations de positionnement stratégique

Dans cet exemple, la cartographie nous permet ainsi de visualiser les phénomènes d’influence qui existent sur le marché pharmaceutique. Nous identifions ainsi les communautés et les acteurs les plus importants.

Selon les besoins exprimés, nous identifions les influenceurs avec qui travailler en priorité et les plateformes de communication sur lesquelles il est nécessaire de concentrer sa stratégie de marque.

La Contextualisation de la data facts

Les technologies numériques et les récentes innovations dans le monde du Big Data ont permis un traitement de la donnée par des algorithmes toujours plus précis et complexes. Toutefois, ce serait un sérieux biais de méthodologie que de croire que ces calculs seuls suffisent à résoudre une problématique complexe.

La valeur ajoutée de First Link, c’est d’intégrer une expertise humaine tout au long de notre méthodologie. Le but est alors de contextualiser la donnée et d’apporter une sensibilité que les programmes ne peuvent remplacer. En formulant des hypothèses, en relevant des exceptions ou des incohérences statistiques, les analystes garantissent une pertinence entre les données et la réalité étudiée. Les Data Facts sont avant tout une ressource dont la force est d’accompagner les consultants dans leurs analyses.

Processus de contextualisation de la Data

Revenons sur notre AFC présenté plus haut. Le traitement des données nous a permis de mettre en évidence un pic d’engagement sur le marché de notre client durant les après-midis. En contextualisant cet insight, nous avons pu affiner notre analyse. Ainsi, nous avons déterminé que cette tendance était liée au décalage horaire, élargissant l’audience à l’international. Dans cette optique, nous avons alors préconisé à notre client de produire davantage de contenu en anglais et à dimension internationale à ce moment de la journée, pour mobiliser cette audience.

Pour conclure, pour une organisation, utiliser la data au service de sa business intelligence, c’est se donner les moyens de comprendre en profondeur les dynamiques qui régissent son marché. A travers un nouvel un article sur les Cartographies de réseaux, nous reviendrons bientôt sur ce sujet pour le développer davantage.